mercredi 20 avril 2011

Ouatara et après ?

Triste sort pour Gbagbo et sa gbagobelle. L'image d'une ville jonchée de cadavres à la limite de l'humainement supportable. Tout cela à cause d'un homme qui refuse de se soumettre à la volonté du peuple.

Voilà qui devrait faire réfléchir tous les dictateurs d'Afrique. Le temps est fini où on peut se permettre de narguer son peuple. Le temps est venu où le peuple doit rester le seul souverain. Tout le monde ne l'a hélas pas compris en Afrique. Le sort de Gbagbo, si triste qu'il soit, est celui qui attend tous les mandarins d'Afrique qui pensent pouvoir confisquer la volonté du peuple au profit d'une seule minorité (oligarchie). Ces derniers seront-ils assez intelligents pour décrypter le message lancé par les Egyptiens, les lybiens, les tunisiens et sous nos tropiques, les ivoiriens (même aidés par les forces françaises du LICORNE).

Alors que la Côte d'ivoire se meurt, le Niger lui a choisi la voix des urnes, Sékouba Konaté à réussi ce qu'aurait du faire Dadis. C'est l'exemple à suivre pour tous les militaires dont la place naturelle reste la caserne et non le palais.
Ouatara, et après ?
Gbagbo est parti Ouatara est arrivé. Loin d'être la fin, le départ de Gbagbo n'est, je l'espère que le début. Le début du renouveau pour la Côte d'ivoire qui depuis plus d'une décennie n'arrive pas à vivre en paix. Oui la paix. Si j'étais Ouatara, j'inscrirais mon magistère sous le sceau de la paix et de la réconciliation nationale mais aussi celui de la reconstruction économique de ce beau et riche pays.
Bon vent ADO